Comment lutter?

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Bien que l’activité criminelle des gangs aux Etats-Unis et dans le reste du monde soit au plus bas depuis le milieu des années 2000, elle n’est pas inexistante et continue de faire des ravages dans les milieux défavorisés. De nombreux moyens de lutte contre les gangs sont mis en place par des particuliers comme par les autorités.

Près de 40% des membres de gangs aux Etats-Unis ont moins de 18 ans et pour certains, l’enrôlement dans ces gangs se fait à l’école primaire, dès 6 ou 7 ans. De nombreuses campagnes se développent dans le pays pour aider parents et enseignants à déterminer si un enfant est impliqué dans des activités de gang. Certains signes peuvent aider, comme un soudain changement de comportement, d’amis, une rébellion envers toute sorte d’autorité inexpliquée, etc.

Des campagnes sont menées dans les écoles pour sensibiliser les enfants et les jeunes, comme celle de l’association D.A.R.E : To resist drugs and violence, fondée en 1983 et qui milite toujours aujourd’hui.

Des actions sont également menées en prison auprès de membres de gangs incarcérés pour leurs crimes, bien qu’il soit très difficile, voire impossible, de tourner complètement la page. Et d’oublier un passé de membre de gang de rue.

Des associations de familles de victimes des crimes de gangs luttent également pour un renforcement de la sécurité dans les zones sensibles et la protection des enfants exposés à ces gangs.

Certains membres de gangs parviennent cependant à s’échapper de cette situation, notamment à travers la musique, comme l’ont fait Dr. Dre, Ice Cube, Easy-E et d’autres rappeurs et industriels de la musique.

Ainsi, de nombreux jeunes continuent d’adhérer à divers gangs, par tradition familiale, par manque de repères et par une forte influence des médias présentant une image fausse de la réalité. Pour lutter contre l’accroissement de ce phénomène de gangs, les actions se multiplient à plusieurs niveaux.

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